Dossier: la mobilité à Léognan

Du constat à l’action

Si des efforts ont étés faits ces dernières années pour améliorer la mobilité douce dans Léognan, la route est encore longue pour transformer la ville. Des trottoirs impraticables au point de pousser les parents avec leurs poussettes sur la route, des cyclistes finalement plus privilégiés avec leurs pistes qui bénéficient d’un espace qui aurait pu être partagé avec les personnes à pied et enfin la voiture qui accapare beaucoup trop d’espace et circule trop vite à défaut de zones 30.
Nous avons décidé de faire bouger les choses dans le bon sens, en activant les leviers à notre portée.

Par exemple nous avons profité d’une opportunité pour faire bouger les lignes.
La ville de Léognan a proposé un budget participatif en 2022 où chacun a pu soumettre un projet visant à améliorer la ville. A l’issue du vote, les projets les plus plébiscités étaient financés.
Un collectif d’amateur de la petite reine a donc saisi sa chance en soumettant son projet visant à l’encouragement de l’usage des mobilités douces et après avoir été retenu il est finalement arrivé en deuxième position.

Cela devient vital d’instaurer une culture vélo.
Pourquoi est-ce primordial?

La première version de cette article a été écrite le jour des Saints de glace et pourtant le thermomètre dépassait les 30 degrés de fait Bordeaux connaissait un nouveau pic de pollution à l’Ozone. Ce gaz se forme sous l’effet d’une forte chaleur sur les oxydes d’azote (NO et NO2) et les composés organiques volatils (COV) émis par le trafic automobile. L’ozone est un gaz irritant qui pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines et peut provoquer chez certaines personnes (notamment les jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, allergiques ou souffrant d’insuffisance cardiaque et respiratoire) des irritations respiratoires mais aussi oculaires. L’ozone a également un effet néfaste sur la végétation (processus physiologique des plantes perturbé), sur les cultures agricoles (baisse des rendements) et sur le patrimoine bâti (fragilisation/altération de matériaux tels métaux, pierres, cuir, caoutchouc, plastiques…). Passer au vélo n’est plus une option.

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