Stationnement gênant et plot mouvant = trottoir impraticable

Dans le centre de Léognan, il y a le vieux bourg où il faut composer avec des trottoirs peu larges et il y a les quartiers plus modernes avec de vrais trottoirs beaucoup plus praticables… du moins quand ils ne sont pas confondus avec un parking par les automobilistes (ou envahis par la végétation).
Par exemple, essayez de remonter à pied ou à vélo la rue Louise Michel à l’heure de la sortie de l’école ou le samedi matin à l’heure du marché et vous verrez que le faire en sécurité n’est pas si évident.

En cause ici, les nombreuses voitures se garant à cheval entre la piste cyclable et le trottoir mettant du coup en danger les piétons et les cyclistes qui n’ont d’autres choix que d’aller sur la chaussée. Cerise sur le gâteau, un intriguant plot qui malgré un poids significatif se balade sur le trottoir tel un galet emporté par la marée. Sauf qu’ici la marée humaine semble le déplacer au gré de la gêne qu’il occasionne aux différents usagers.

Cerclé ici en rouge, le plot qui condamne la mince place restant au piéton pour passer quand les voitures squattent le trottoir. Un enfer pour les parents avec poussettes ou les personnes à mobilité réduite. Dans le second cercle, nous constatons avec la saleté que le plot bouge régulièrement sur le trottoir.

En semaine alors que parents et enfants vont et viennent à vélo à l’école, le double sens cyclable ne peut être utilisé sereinement. Les cyclistes se retrouvent pris en étau entre les véhicules garés sur la bande réservée aux vélo set les voitures venant en face ne pouvant se décaler d’un mètre comme l’exige le code de la route en raison des automobiles en stationnement sur la chaussée.

Quelques minutes plus tard à l’autre bout de la rue, les voitures s’accumulent sur le trottoir et la bande cyclable la condamnant pratiquement de bout en bout.

Que faire pour lutter contre ces incivilités?

Il semblerait bon que la police municipale passe à minima faire de la pédagogie et verbalise les plus récalcitrants.
A l’heure ou le manque d’activité touche de plus en plus d’enfant, il serait bon que les parents fassent un effort pour venir plus régulièrement à pied ou à vélo et moins en voiture.
Pour insuffler une dynamique, la mairie pourrait organiser des journées “tous à vélo” où les parcours vers les écoles et collège seraient sécurisés (fermeture d’un itinéraire). Le ministère de l’éducation et de la jeunesse organise chaque année une semaine nationale de la marche et du vélo à l’école et au collège.

Cette semaine vise à sensibiliser les élèves des écoles et des collèges à l’intérêt de la marche et du vélo, et à promouvoir ces modes actifs de déplacement dans les pratiques quotidiennes. Cette initiative a pour objectif de favoriser le bien‐être des élèves et de leur santé au bénéfice de leurs apprentissages et s’inscrit dans le cadre de la démarche École promotrice de santé.

La semaine nationale de la marche et du vélo s’articule avec l’opération “Mai à vélo” soutenue notamment par le ministère de la Transition écologique, qui vise à rassembler toutes les actions entreprises localement, sur tout le territoire, pour promouvoir la pratique du vélo, sous toutes ses formes, auprès du plus grand nombre, au travers d’événements cyclables populaires, inclusifs et pédagogiques.

Elle s’articule également avec d’autres dispositifs qui favorisent la pratique de la marche et du vélo : 30 minutes d’activité physique quotidienne et Savoir rouler à vélo. 
Le Savoir rouler à vélo, qui s’adresse aux enfants de 6 à 11 ans, vise à généraliser l’apprentissage du vélo et la formation nécessaire à une réelle autonomie sur la voie publique avant l’entrée au collège. (plus de détails dans le livret pédagogique).