Préambule: pourquoi les collectivités territoriales doivent favoriser les mobilités douces

La France lors de la COP 21 en 2015 a ratifié l’accord de Paris sur le climat, engageant le pays à diminuer drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Depuis, l’objectif Européen est de réduire de 55% les émissions de carbone d’ici à 2030. Malheureusement en 2021, les plans de relance économique post Covid ont entrainés un rebond des émissions de CO2. Parmi, les secteurs soutenus par le gouvernement, celui de l’automobile a été l’un des plus privilégié puisque ce sont 8 milliards d’Euros qui lui ont été alloués. Faute de plan ambitieux et à la hauteur des enjeux pour décarbonner, la France a été sanctionnée pour inaction climatique mais aussi condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne pour la pollution de l’air. Rappelons que la mauvaise qualité de l’air selon certaines études serait à l’origine de pas moins de 100.000 morts prématurées en France. Que l’on parle des particules fines qui posent un grave problème de santé publique (les PM sont émises tant par les fumées d’échappement que l’usure des pneus en conséquence les voitures électriques ne sont donc pas tellement plus vertueuses de ce côté) ou d’émission carbone, la voiture a une grande part de responsabilité par rapport aux problématiques majeures actuelles. Comme le montre l’infographie ci-dessous, la voiture particulière représente une part écrasante des émissions dans le secteur du transport.

Pour ces raisons, il est indispensable que le vélo occupe une place extrêmement importante dans la mobilité pour les années à venir. Pour cela le gouvernement a lancé “Le Plan Vélo & Mobilités actives” dont le but est de tripler la part modale du vélo dans les déplacements des Français, de 2,7 % aujourd’hui à 9 % en 2024. (Dans le reste de l’Union Européenne, l’usage du vélo dépasse déjà les 7 % mais la France est très à la traine et occupe seulement le 25ᵉ rang dans le classement).

Pour rattraper notre retard par rapport aux pays voisins, le gouvernement a défini  4 axes principaux :

  • Développer les aménagements cyclables et améliorer la sécurité routière
  • Mieux lutter contre le vol
  • Créer un cadre incitatif reconnaissant pleinement l’usage du vélo comme un mode de transport vertueux
  • Développement d’une culture du vélo.

Il est donc primordial que toutes les collectivités (commune, département, région) à leurs échelles respectives contribuent à l’essor du vélo en aménageant leur territoire en suivant ces axes.

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